La santé, la sécurité et les conditions de travail sont des questions cruciales autant pour les entreprises que les salariés. Sociétés, travailleurs, membres du Comité Social et Economique et de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail peuvent se former pour une meilleure compréhension des exigences de protection sociale, de la santé au travail et du droit du travail.
Santé, sécurité et conditions de travail : ce qui change en 2020
A partir de janvier 2020, le Comité Social et Economique ou CSE va remplacer les anciens comités d’entreprise et comité d’établissement, ainsi que le comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail et délégués du personnel. La loi exige donc que les entreprises comptant plus de 11 travailleurs doivent créer un Comité Social et Economique. Pour les entreprises comptant plus de 300 salariés, la nouvelle disposition prévue par la loi transforme le comité d’hygiène en Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail ou CSSCT. Ce CSST a pour mission d’analyser les risques liés à chaque poste de travail, l’exposition du salarié aux facteurs de pénibilité, et enfin à proposer à la direction de l’entreprise des dispositifs de prévention des risques psychosociaux et de protection des travailleurs. Dans cette perspective, Dans cette perspective, idprevention.com met en place un pack de formations pour les entreprises et les salariés et leurs représentants.
Comprendre le risques professionnels
Grâce aux formations sur la santé et sécurité, et les conditions de travail, entreprises et employés sont sensibilisés sur les risques liés à l’exercice d’un métier, sur les obligations de protection, et sur les moyens d’actions à disposition de l’employeur pour la prévention des risques professionnels. Les risques psychosociaux sont en effet nombreux et ont des conséquences immédiates ou tardives : maladies, accidents, insécurité, troubles musculaires et squelettiques. Ces risques professionnels sont liés à plusieurs problèmes : activité mal exécutée ou non maitrisée, postures pénibles comme une longue station debout ou des gestes répétitifs par exemple, utilisation de produits nocifs ou toxiques, etc. Il y a trois types de risques sanitaires dans les milieux professionnels : la contamination biologique via des agents pathogènes dans l’environnement, la contamination chimique causée par les dioxines, les hydrocarbures ainsi que les métaux lourds et la contamination physique à travers les rayons ultraviolets ou la radioactivité, par exemple. Cependant, un risque professionnel peut également être d’ordre psychologique et moral : harcèlement, stress, fortes charges de travail, agression verbale.
Comment accompagner les entreprises et les salariés dans une démarche de prévention ?
Auprès d'ID Prévention, employeurs et employés bénéficient de l’expertise d’un organisme de formation SSCT et d’un cabinet de professionnels dans les domaines de la protection sociale et du droit du travail. Ces formations, interactives et pédagogiques, donnent les outils et astuces pour identifier les risques en vue de prendre les mesures nécessaires. En termes de prévention, l’employeur est appelé à évaluer les risques en général et ceux auxquels chaque poste de travail est particulièrement confronté. Il doit ensuite réduire ou supprimer ces dangers potentiels en mettant en place un dispositif collectif et/ou en adaptant le travail à l’employé. Ces mesures sont pensées pour éviter un risque ou les facteurs de risque, pour accélérer l’identification d’un risque, pour renforcer la protection du travailleur, tant physique que psychologique. Elles doivent aussi servir à limiter la portée du préjudice comme des complications, des dommages irréversibles, des séquelles, voire des risques de récidives.
Gérer la pénibilité du travail pour prévenir les risques
La pénibilité au travail est une préoccupation récurrente au sein des entreprises. Elle a un impact sur la santé du travailleur, la qualité de son travail et partant, celle de la société : c’est une situation qui génère ainsi des conséquences personnelles, familiales mais aussi sur l’entreprise. Les entreprises sont appelées à prévenir cette pénibilité, quelles que soient leurs secteurs, leurs dimensions et leurs activités.
Les facteurs de pénibilité sont nombreux : un travail impliquant des gestes répétitifs et suivant un rythme contraignant, comptabilisant au moins 15 gestes techniques pendant au maximum une trentaine de secondes sur une moyenne de 900 heures annuelles ; un travail qui exige une alternance d’équipe pendant au moins une heure de temps entre minuit et 5h du matin sur environ 50 nuits durant l’année ; un travail de nuit sur au moins 120 nuits par an.
D’autres critères sont pris en compte pour déterminer le degré de pénibilité et le type de danger : le travail effectué en milieu hyperbare, les activités exposées à des températures extrêmes, les travailleurs qui exercent au milieu de bruits quotidiens de plus de 80 décibels ou des bruits brefs mais répétés d’au moins 135 décibels, ou bien à de fortes vibrations mécaniques. La formation sur la gestion de la pénibilité du travail aide l’entreprise à définir les actions de prévention, les démarches de mise en conformité avec la loi, et sur les bénéfices du dialogue social pour améliorer le bien-être au travail.